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Yaïr Benaïm

“An artist of extraordinary depth, intelligence and skill, as a conductor he would be a great inspiration to any orchestra, in particular because of his profound understanding of string playing and his sincere humanity.” 
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Joseph Swensen, international conductor and soloist

Né à Haïfa en Israël, Yaïr Benaïm commence le violon à l’âge de 3 ans. Il travaille avec Ilona Feher et Hagaï Schacham, et confirme sa vocation auprès de Yigal Tuneh. Super soliste de l’orchestre philharmonique des jeunes d’Israël de 1991 à 1994, il décide de s’orienter vers une carrière de soliste.

Yaïr Benaïm se distingue au sein de sa génération en remportant en 1990 le prix de musique de chambre du « Israel Broadcasting Authority » et en obtenant le satut national très prisé d’Artiste Emérite de l’Etat d’Israël, ainsi que des bourses de la fondation Amérique- Israël pour la culture.

En 1997, il rencontre à Paris Gérard Poulet qui deviendra son Maître. Cette rencontre décisive l’incite à s’installer à Paris pour développer sa carrière. En 1999 il est lauréat de la fondation international Nadia et Lili Boulanger en tant que premier nommé et remporte le troisième grand prix du concours Pierre Lantier.

En 2000, il fonde le Quatuor Benaïm, avec lequel il remporte des prix internationaux importants (prix SPEDIDAM au concours de la F.N.A.P.E.C à Paris, troisième prix ARD-Munich en 2004, prix du Ministère de la Culture au concours international de Bordeaux et prix du Mozarteum et de la Ville de Salzburg en 2007). De 2000 à 2013 le Quatuor Benaïm effectue de nombreuses tournées de concerts en France, mais également en Allemagne, Israël, Portugal, Autriche.

Eclectique et soucieux d’ouverture, il collabore régulièrement, dans le cadre de concerts-lectures, avec les comédiennes Marie-Christine Barrault et Marianne Basler. Il se produit en 2013 en tant que violoniste et comédien dans la pièce « pour un oui ou pour un non » de Nathalie Sarraute avec la compagnie Ultima Chamada. En 2014 il est appelé à jouer avec la compagnie C(h)aracter dans la pièce « Haïm, à la lumière d’un violon » aux cotés de Mélanie Doutey et Dana Ciocarlie, sur des scènes importantes en France, « La Criée » scène nationale, « Les Sablons », « Le Pin Galant » et d’autres. Sa participation dans les représentations de la pièce « Haïm, à la lumière d’un violon » à Londres en juin 2016 est particulièrement saluée par la presse londonienne.

 

 

Yaïr Benaïm est également attaché à la transmission de sa maitrise du violon : après avoir été l’assistant de Gérard Poulet au Conservatoire Supérieur (CRR) de Paris et en charge de sa classe à l’Ecole Normale de Musique Alfred Cortot ; titulaire du Certificat d’Aptitude, il est professeur de musique de chambre au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Rueil-Malmaison.

Initié à la direction d’orchestre par Jean-Michel Despin, il poursuit ses études dans la classe d’Adrian McDonnell à la Schola Cantorum Paris et obtient en 2013 le diplôme de direction d’orchestre, mention Très Bien premier nommé. L’année suivante, il se perfectionne à Sienne en Italie où il dirige de nombreux concerts autour du répertoire de l’opéra italien, et prend conseil auprès de Lior Shambadal, Joseph Swensen et Umberto Michaelangeli.

Invité à diriger régulièrement les orchestres Note et Bien, Ostinato et l’Orchestre du festival de Montargis en France, ainsi que l’Orchestre Symphonique d’Ashdod en Israël, il vient de créer un nouvel orchestre, l’Open Chamber Orchestra, en région parisienne.

Sur l’invitation de Renaud Capuçon, il était présent en tant que soliste et chef d’orchestre en mars 2018 au festival de Pâques d’Aix en Provence.

En juin 2020 il a dirigé la captation audio-visuelle de l’Histoire du Soldat de Stravinsky, filmé par Xavier Dauvin, mise en scène par Gérald Garutti ; parmi les sept musiciens de l’ensemble figuraient Luc Héry, Super-soliste de l’Orchestre National de France, et Benny Sluchin, soliste trombone de l’Ensemble Intercontemporain.

Il se consacre à cette nouvelle carrière avec les qualités qui le caractérisent : une grande sensibilité à la musique, assortie d’une exigence de qualité permanente, et d’une profonde écoute d’autrui.

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